" Je marche seul, dans les rues qui se donnent . "
Toujours les mêmes jours qui passent, Le sourire déroutant de la fille bien dans ses baskets, Celle qui rit trop fort, Celle qui gesticule, qui chante et qui balance ses pieds au dessous de sa chaise, les regards d'inconnus qui lui sourient, La Joviale fait mouche. Et quand vient le temps de serrer les mains et de lancer un à demain au ton complice, quand les talons s'incrustent dans les pavés de la ville, quand les pieds s'usent et que le cœur bat de retrouver ce lieu de solitude, l'envie de courir qui parcoure son cœur, retirer ses 10centimètres, marcher pieds nus, et ne regarder que le sol qui file sous ses yeux. Allumer une cigarette de trop, s'asseoir dans l'espace et jouir d'être seule, de ne pas rendre compte, de laisser glisser les larmes sur ce visage qui a tant souri. Éteindre la cigarette & rallumer celle d'après. Oublier l'heure, Oublier le temps, Oublier la vie. Se faire peur, en équilibre sur ses jours, Tromper par elle même, La pseudo heureuse, la pseudo tout. C'est noir à l'intérieur, ca grouille, ca saigne, mais ca ne sort plus, c'est bloqué, ancré ca serre ses entrailles et ca ne disparait pas.