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Piece Of.

Piece Of.
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10 novembre 2010

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Lève les Voiles

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3 novembre 2010

Non. Vembre

Explosée de ma bulle, les éclats de celles-ci ne m'atteignent plus. Je ne ressens plus rien, même si un brin de colère vient chatouiller encore mes entrailles. J'ai tout éteint voilà des jours, je suis mon propre spectacle .. Eux, ils courent à perdre haleine, j'ai raté le coche une fois de plus. C'est cynique mais j'en rirais presque de les voir fuir. Laissez moi au bord du chemin, ne vous retournez pas, il y aura toujours quelques roses blanches...
21 octobre 2010

Lettre à l'absente

Ces mots que je ne te dirai pas nourrie par la crainte de n'être plus. Mais suis-je ? La Lumiere qui émane de toi m'a éblouie un soir d'hiver et j'ai dégringolé de mots.. M'as tu vu ? Je ne le saurais jamais. Ils n'ont pas de sens ces mots la et je les vomis d'incertitude à brut. Tu m'as confessé parfois malgré toi, les choses qui ne se disent pas, il n yavait qu'une intuition grandissante, une quête florissante.. D'être. Pourquoi ? je te laisserai mon silence en guise de réponse en pensant bêtement que tu comprendras. Mais comprends tu ? A quoi tu penses ? J'ai construit ma barrière je l'ai hissé si haut qu'elle est impénétrable et incompréhensible. Je t'aime te l'ai déjà à peine soufflé ? Tu as enfoncé mes barrières .. Je suis partie la tête baissée . J'ai fermé mon cadenas, et j'ai continué ma route alors que toi tu avais lancé le départ de ta fuite. Si je n'étais que ça alors je me suis trompée .. Mais te met tu à ma place parfois ? Je suis une ombre.. Mais tu avais vu la Lumiere ..
20 octobre 2010

Dans ma chair.

Jamais nos yeux ne regarderont dans la même direction. Plongées dans un flot de silence, taillés dans le même sang, rien ne nous rassemble mis à part le poids lourd de ce qui ne se dit pas . Du haut de ses 77 ans, elle traine le fardeau mortel de celui qui ne l'accompagne plus, ses chemises trainent encore dans les grandes armoires.. Elle et ses 46 ans & 42 kgs elle porte son crabe, recroquevillée face à la mort. & moi je regarde leur mascarade. J'arrive encore à leur en. vouloir de ne pas être celles qui m'auraient serrés dans leur bras. Rien ne nous ressemble. Une seule chose nous lie le silence de la mort. Triste réalité .Ma famille n'est qu'une menteuse. Une sale menteuse & moi je ne suis qu'une petite conne.
14 octobre 2010

Commun.

Mon frigo est vide, depuis que j'ai mis pied dans cet espace, prête à disparaitre à tout moment, J'ai pris soin de ne rien personnaliser, pas de photos qui trainent sur les murs, pas d'affaires personnelles.
Je sors seule, Il y a longtemps que je ne me suis pas confrontée à mon ombre qui trône sur le sol, Je pousse mon corps jusqu'à mes ennemis, tout ce qui tombe sous mes mains dans ces instants précis, Le gras qui colle au corps et qui pousse au vomissement d'esprit, J'attend mon tour, devant moi, J'entend les chamailleris de deux êtres qui s'aiment, Ils se collent, se frôlent ca en est presque impudique, Elle, a les cheveux tirés, qu'elle ne prend plus soin de coiffer, Lui n'est pas rasé et porte un sac usé par le temps, Des pâtes, des yaourts, un peu de fromage, une brosse, une place pour le salon de l'automobile jonchent sur le tapis de caisse, Je souris..
Ils se feront surement un diner en amoureux, ils rêveront côte à côte. " On peut payer en deux fois ". Ca sonne en moi, Il parait que lorsque la vie s'envole, toutes les images de nos vie défilent devant de nos yeux, Ce soir, c'est ma vie avec lui qui défile, Je les deteste desormais ces amoureux, Je voudrais m'enfuir mais c'est trop tard, J'ai mal au ventre, Il faudra bien le remplir Il n y a pas si longtemps, c'est à moi qu'il tenait la main, Il me pincait, il se moquait, il m'aimait, sur la petite table du salon, c'est à moi qu'il disait tout ce qu'il nous faudra acheter. Ce soir, Je n'avais pas fait de liste, Je n'avais qu'un lot de Kinder entre les mains, ce soir Personne ne me dira que Je suis Belle et que cette nouvelle robe me rend encore plus belle, Ce soir je rentrerai seule, Perdue dans cette ville à laquelle je ne m'habitue pas, Ce soir, c'est elle qui serrera dans ses bras, & après ?

Après, Le temps me rattrapera et c'est mieux ainsi.

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6 octobre 2010

Braquer sur moi.

Tire.
Achève mes craintes, Arrache mes doutes, Laisse moi trainer dans mon encre. Ne me regarde pas, regarde-moi fuir. Ne dis rien, laisse moi me taire. Écrase mes peines, mais Tire putain. Tire.
J'ai repris ma voix de petite fille à l'écho de la sienne, J'ai réappris à aimer le son de son rire, bien qu'il soit maquillé, Elle perd ses cheveux, Je perds ma voix, Elle manque de globules, Je manque de recul, Je ne suis plus maîtrisable, le temps s'arrête quand elle me parle, J'ai 5-6 ans, Elle m'aime encore, Elle me serre contre Elle, et me chante des berceuses, Ma bulle s'explose, et se dépose sur mon visage. Je reprends ma course, Je ne prends plus le temps, Je n'ai pas le temps, pas le temps, Je m'épuise & le pire c'est que je ne veux pas faire autrement, Je ne veux plus avoir de souffle, Je voudrais crever de trop plein, pour ne pas que le vide vienne faire courir mes doigts sur ce putain de clavier, et m'assassiner avec sa réalité.
J'ai croisé mon reflet dans le miroir, sous ma frange, les fissures se sont accumulés, le sourire s'est effacé. J'ai peur.



18 septembre 2010

" J'ai moins peur des vampires que de ton souvenir " Jenifer

Zizag entre les interstices.

La gosse a déclaré la guerre à sa propre peau, laisser tomber les mêches d'un crinière abimée, avec un sourire moqueur d'être le propre clown de ses failles, Il pleut dans sa mémoire, Les gouts sucrés d'enfance ont disparus de ses rêves d'adultes, Il reste une tâche noire qui dégouline plus le temps s'avance, sans pouvoir l'estomper, Elle claque ses pas sur celle ci, Et rit de ses éclaboussures. L'(a)ncre indélébile qui tangue au dessus de son visage poupon, sonne l'heure du bilan médiocre d'une Année étrange.

S'aggriper aux mains interdites, se laissant glisser sur les secondes d'éphèméres & tourner son dos à celles tout près, Phobie cadenassée.

Quelques traits seront venus farfouiller dans ses souvenirs brouillés, Elle aura claquer la porte..

La colère aura eu raison de ses nuits d'été.. La musique lente d'une injustice qui se balance sur les jours qui passent & se ressemblent.

Les joies partagés de rencontres qui finissent en attente refusée, Les mots redondants qui s'entrechoquent sans bruit, Les silences de trop qui finissent par l'user.

Le jeu du saut à l'elastique a assez duré.

 

L'ingérable s'ingère dans les trous d'une existence bancale.

7 septembre 2010

Regardes les fuir.

Il y avait de la lumière, J'ai poussé la porte du bout de mes doigts fragiles, face à moi son corps maigre et fragile me faisait dos.. J'aurai pu la serrer contre mon cœur, mais je ne l'ai pas fait, J'ai lancé un grand salut à la voix éraillée, J'ai sorti mon coté incassable alors que le monde s'écroulait. Les mots étaient inexistants, on se balançait sur le silence lourd de la grande maison ou La figure de mon grand père manquait viscéralement..
Il aura fallu deux jours et deux nuits, pour que je réalise que sa vie ne tenait qu'à un fil..  Il aura fallu deux jours pour que j'apprenne à contenir mes larmes, Il aura fallu quatre mains pour me relever ce jour ou J'ai atterri sur ce quai de gare désorientée d'être, à coté la vie reprenait son souffle, j'ai vu les gens fuir et se taire, J'ai vu ceux me porter de toutes leurs forces, J'ai reconnu en quelques êtres de ma famille de près ou de loin de l'amour et de la tendresse.. J'ai appris la vie, La présence, l'absence, la peur, la mort, le rire, la fuite, l'indifférence, L'éphémère et la réalité alors  j'ai tout retenu de mes mains, et j'ai tout serré avant de lâcher prise assise sur ce siège 104, voiture 18 de ce TGV qui me ramenait vers cette ville tronquée..

18 août 2010

« Je serais toujours près sur nous je te promets; Tant que tu tiens ma main je te retiens .»


J'avais plein de mots qui courraient sur mon âme, il y a quelques heures, les Larmes éteintes, J' Étouffai de mes cris sourds la violence de ses paroles. J'ai ouvert les vannes et je suis tombée à tous les sens, J'ai chuté sur le carrelage et j'ai hurlé en silence. Je ne conjugue plus rien, je la vois, assise sur le rebord d'une fenêtre serrer contre son cœur quelques photos qu'elle a prise avec elle, elle sourit parce qu'elle n'a pas le choix, mais je devine sa peur de quitter ce monde, Elle prononce ce cancer du bout de ses lèvres fines, essayant de rassurer mon cœur d'enfant..
& moi, je cherche ses bras, dans les mots d'une amie, dans les appels au secours que j'envoie maladroitement..
Je voudrais que l'on me serre, Je voudrais que l'on sèche mon cœur, que l'on me dise que ca ira.. et je m'echappe, je cours à perdre haleine, mes pas sont brouillons et Je perds pied, pourtant j'ai la rage. Je suis assommée mais j'ai la rage.
Dites-moi que c'est un cauchemar, et que je vais me réveiller, ma main au creux de la sienne.. Elle caressera mes cheveux, et me sourira.

9 août 2010

Rien.

" Éloigne-toi. Tu sais qu'elle allait pas bien & que.. Tu sais.. Tumeurs... Foie... Pancréas... Hôpital "
Je n'entend plus, tout s'est brouillé en l'espace d'une minute, Je sens le sol se dérober, Je ne contrôle plus les tremblements et les larmes, je ne contrôle plus rien, je voudrais hurler, courir sans but.. Je n'en fais rien, Je sèche les larmes et fait bonne figure.
" Un cancer " à l'idée même de joindre les lettres une à une, J'ai le cœur au bord du vide, Je cracherai au sort de la vie, Je suis en colère, Le dénis suivi par la frayeur.. Celle de la perdre, Le seul pilier bien que bancale de ma vie, & malgré le passé qui sonne, et malgré les conflits, les incompréhensions, les regrets, les remords.. les colères.. Elle ne peut pas partir. Pas Elle !
Je l'entend au bout du fil, prendre sa voix, de femme qui contrôle, et qui s'inquiète encore.. Je l'entend et je contrôle mes mots, mon intonation comme on me l'a demandé, Ne pas craquer, ne pas craquer, mais Putain !
Je voudrais être là.. Je voudrais lui dire, combien je l'aime et combien je pardonne, Je voudrais prendre ce putain de crabe qui parcoure ses organes et qui la tient à un fil à la vie, Je voudrais comprendre.. Je voudrais la serrer fort, bien qu'elle ne l'a jamais fait.. Je soulèverai les montagnes pour changer la donne, Dites moi, ce qu'il faudrait faire pour qu'on ne me l'enlève pas.. Dites moi..
J'ai peur, Je ne resterai pas sans Elle, vous m'entendez ? Je ne resterai pas. Dites-moi qu'il y a de l'espoir, Je sais qu'elle se battra, Je sais qu'elle sera la plus forte et que jamais je ne la verrai faillir, donnez-lui cette chance, toi, vous, je ne sais qui.. Mais ne me la prennez pas. Elle a tant de choses à Vivre, tant de choses à construire et à reconstruire..
Dites lui que je l'aime. Dites lui que je me battrai pour qu'elle reste, Dites lui..

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