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Piece Of.
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26 juillet 2010

Dear Diary.

Les pages jaunis d'un vieux cahier qui traine, des années que mes yeux ne s'étaient pas posés sur ces vielles pages de maux que mon cœur d'enfant a déversé pendant des années. Pas de grandes histoires , mais toujours ces mêmes sourires figés, les insolents.
J'avais 10 ans, quand ma pudeur s'est échappé de mon être pour tout dire à la page, 17, quand celle-ci la quittait pour se taire à jamais. Je tourne la page d'un Bac obtenu, Un amour naissant et des projets d'adolescente innocente.

26 Juillet 2010, Banlieue parisienne, approchant les 24 ans.
Le corps recroquevillé contre un canapé, une cigarette fumante sur le bord d'un cendrier, et des pleurs qui atterrissent sur un clavier bousillé, Comprendrais tu, les espoirs perdus d'une enfant qui a tant cru ? L'instabilité effrayante d'une fille paumée ?
J'avais promis de lever la tête, et de bouffer la vie, mine de rien, Je l'ai peut être fait dans des bulles que j'ai crée avec un sourire déroutant.. J'ai peur, tu sais, J'ai peur du temps qui passe, des gens qui nous laissent, de mon ciel étoilé qui ne cesse de grandir, de devenir aussi. J'ai toujours des rêves, mes rêves inaccessibles que j'ai construit pour aller haut, trop haut surement.
J'ai peur d'être toujours celle qui ne sait pas. Pourtant, Je crois, que je voudrais être tout ce que je ne suis pas en ce moment..
Peut être suis-je mon propre ennemi, mettant les bâtons dans mes propres roues, m'échappant de toute possibilité d'avenir et d'être.. Ou peut être que je suis juste en train de réaliser, que je suis la seule à pouvoir décider de la suite.. Je crois que je ne veux pas grandir. J'ai trop grandi, trop vite d'un seul coup, à 12 ans J'étais celle qui remplaçait Maman, les soirs ou il était trop Ivre pour guider son corps, ces soirs ou elle n'était pas là. J'ai appris à les protéger et assumer les coups pour ne pas qu'il les touche. Je veux remettre mes robes d'enfants, ces robes fleuris de mes 5 ans, ou je courrais sans inquiétude sur les chemins de ma maison. Mais ce n'est pas ainsi que je deviendrais.

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Commentaires
L
Tout est dur, jusqu'à tes mots.. Mais, il y a forcément quelque part, une Frika qui saura faire face, à toute cette surface qui remonte, à tous ces bonheurs qu'il te faudra encore conquérir.. Ta propre ennemie, sans doute. Mais ta meilleure alliée aussi. Ecoute toi.. Ou ne t'écoute plus, si ce que tu as à dire t'est nocif. <br /> Tu es seule à choisir, mais dans ton envol, des mains sincères pour t'élancer..
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