Aux bras qui se serrent.
Un brouillon, une lettre écrite sans se relire, mais si seulement...
Il ne reste que le temps qui court, effrontément.. je l'entend rire au loin..
Il ne reste que des regards noirs et méprisants qui glisse sur moi, quand elle me serre dans ses bras..
Il ne reste qu'un sourire spontané dont je me souvenais plus la force.
Mais à l'intérieur, la question entêtante qui parcourait mon cœur, Qu'est-ce que tu fais là ?
Au milieu de cris,de chants que je ne partage plus, au milieu de ces gens qui sautent de joie, au milieu de ces êtres heureux, heureux..
Et mon corps immobile, et mes pleurs d'enfants, et ces mots qui me rappellent aux failles que je n'ai su par faiblesse, laisser loin derrière moi..
Une minute, deux minutes.. des pas qui se suivent.. et puis la fuite..
Un jour, Je n'aurais plus peur de moi. Un jour, je saurais dire aux autres combien ils sont parfois l'essence, Un jour je ne me cacherai plus derrière mes phrases toutes faites. Un jour..