Lettre à C.
C'était une belle journée à Montréal, Le soleil est venu fêter sa victoire, Il allume de ses rayons, les visages de ceux qui en ont trop manqués, Les filles ont ressorti les jupes & les hommes se régalent, Autour d'un Barbecue, d'un Volley et de musiques, Il faisait bon y être, mais moi, moi j'ai le mal de toi.
Je repense au temps, ou c'était contre ton cœur, que j'apprenais à survivre, Toi mon C, mon meilleur ami, mon frère, ma chance Toi, du haut de ton mètre 8o, qui me relevait avec toute ta tendresse.
Je n'entend plus ton rire, & j'ai parfois peur de ne plus m'en souvenir. Je sais, que je t'ai fait une promesse, qui me tient à la joie des jours meilleurs, mais, Ton visage, ta fossette, tes yeux me manquent, C'est viscéral.
Toi, que la vie a arraché, Toi qui me répétait sans cesse que la vie était belle, alors qu'elle ne t'avait laissé aucune chance, Toi qui comprenait tout. Toi, le grand, le combat. Celui qu'on appelait le Courageux, Tu sais que j'aimais pas qu'on t'appelle comme ca, Toi, tu avais choisi, la vie, Tu avais choisi de te battre, sans relâche, avec le sourire, toujours plus grand.
Alors que le Soleil, Brille encore & encore, Toi tu aurais du avoir 25 ans.
" Ma féfé, Regardes comme la vie est Belle "